Il y a des signes qui ne trompent pas : vous n’arrivez plus à vous motiver pour aller travailler et chaque dimanche soir est un calvaire. Vous vous ennuyez ferme au boulot, vous ne vous sentez pas impliqué, vous rêvez de rester allongé dans une pelouse au soleil. Pire : vous passez la journée à ressasser ou à surfer sur les réseaux sociaux pour vous occuper… Peut-être qu’il est temps de songer à changer d’employeur, de poste, de métier. Voire de vous reconvertir.

1.Tous les matins, vous partez bosser en traînant des pieds

Vous sentez bien que ça vous pèse, de vous lever chaque jour pour aller bosser. Vous préféreriez rester au lit, faire du jogging, du yoga… Vous arrivez tous les matins en dernier et vous repartez tous les soirs en premier. Vous avez déjà pris tous vos congés payés, vous les avez même anticipés. Et vous commencez à envisager de poser du “sans solde”. Bref, ça sent la rupture.

Et le pire dans tout ça, c’est que vous culpabilisez : vous vous dites peut-être que vous devriez avoir la pêche, que vous devriez être hyper motivé par cette situation « qui est parfaite, c’est le job en or » (puisqu’on vous le dit). Pourtant, impossible de vous motiver.

2.Vous vous ennuyez à mourir et vous avez le sentiment que tout ça ne sert à rien

Dans le travail, il n’y a pas que le “burn-out” qui rend malade. Si vous ne souffrez pas de surmenage ou de harcèlement, vous pouvez subir une autre forme de malaise : le “bore-out” (de « boring », ennuyeux en anglais). Également appelé “syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui”, le boreout est lié à un manque d’activité et à un ennui profond au travail. Il provoque le sentiment d’être payé à ne rien faire. Il est extrêmement nocif au bien-être et à l’estime de soi – et peut même avoir des conséquences négatives sur votre santé physique. Selon une étude récente, plus de la moitié des Français·es s’ennuient au travail.

Donc là non plus : si vous vous sentez dans cette situation, pas besoin de culpabiliser. Etre employé à ne rien faire, personne n’en a envie (en tout cas pas au-delà de quelques semaines !). Car au bout d’un moment, on en vient forcément à se dire qu’on ne sert à rien.

3.Vous ne vous sentez plus du tout impliqué

Vous ne vous sentez plus du tout concerné par ce que vous faites. Vous ne prenez plus aucun plaisir et vous êtes distrait par tout et n’importe quoi. Vous rêvassez, vous, vous traînassez sur les réseaux sociaux. Vous oubliez des tâches importantes, vous commettez des erreurs grossières, les e-mails non lus s’accumulent… Plus envie. Et surtout : vous ne voyez pas ce qui pourrait changer la situation.

La lassitude s’est installée. Et à moins qu’on vous confie une nouvelle responsabilité ou un nouveau challenge, elle risque de durer. Vous pouvez tout de même essayer d’en parler à votre direction, à vos collègues pour fouiller et trouver une mission qui va vous sortir de cette torpeur un peu déprimante. Mais s’il n’y a rien à faire, profitez-en pour bâtir votre prochaine expérience ! Profitez-en pour mettre au point un plan d’action pour vous échapper et reprendre votre destin professionnel en mains. Vous êtes dans la meilleure situation : vous avez du temps et vous êtes payé. Tâchez de mettre cela à profit, même si ça ne peut durer qu’un temps. La méthode Start-Now peut vous y aider.

4.Quand vous parlez travail, c’est pour vous en plaindre

Vous n’aimez pas parler boulot. Vous détestez ça. D’ailleurs vous ne le faites pratiquement jamais, vous préférez penser à autre chose. Ou alors lorsque vous évoquez votre job, c’est exclusivement pour vous en plaindre. Vous dénigrez votre entreprise, vous critiquez votre boss ou vos collègues, vous râlez contre les mauvaises conditions de travail… Pire, vous montrez des signes de jalousie, vous enviez le travail de votre cousin, vous enviez votre sœur devenue entrepreneure.

Dites-vous une chose : si eux l’ont fait, vous pouvez le faire aussi. Si eux on changé, ont bougé et repris leur carrière en mains, vous pouvez le faire aussi. Si vous en êtes jaloux, c’est que vous en êtes capable. Autorisez vous simplement à vous dire : « pourquoi pas moi ? »

5.Vous avez l’angoisse du dimanche soir et de la reprise

Les journées de travail sont longues et les week-ends vous semblent beaucoup trop courts. Chaque semaine, c’est la même rengaine : vous subissez le syndrome du dimanche soir. L’angoisse, le stress, l’anxiété vous gagnent, quand vous pensez à la nouvelle semaine de travail qui va démarrer le lendemain. Et dès le lundi matin, vous commencez à fantasmer sur le vendredi soir.